Santorin, la carte postale décevante

C’est réparti pour un tour en ferry. En continuant comme ça, on va finir par consommer notre budget carbone annuel (relisez l’encart sur l’impact carbone tout en bas de cette page). Et quitte à traverser la mer Égée, où nous ne passons pas tous les 4 matins, autant s’arrêter au milieu, sur une des 1000+ îles que compte la Grèce.

L’archipel de Santorin est un volcan. Dès l’arrivée en bateau, on en prend plein les yeux. La forme de l’île principale, en croissant de lune, est remarquable. On admire les falaises avec leurs striures de couleurs qui tombent dans l’eau bleu foncé, et les villages blancs qui chapotent le tout. Sans oublier les dômes bleus des églises orthodoxes qui viennent parfaire la carte postale.

Mais en fait, on n’accroche pas avec l’ambiance. L’île est faite (uniquement ?) pour les touristes. Beaucoup de touristes. Internationaux. Et riches. On n’arrive pas à trouver l’authentique derrière le beau qui en devient superficiel. Logements à louer et boutiques sont en nombre. Ici il y a des « sunset parkings », on peut payer les services d’un photographe pour faire les plus belles photos de soi dans ce décor de rêve, ou encore faire un tour de l’archipel en hélicoptère.

On est en hiver, donc c’est assez tranquille. Mais en haute saison on nous explique qu’il est difficile de circuler à certains endroits. On se demande aussi comment est géré l’approvisionnement sur cette île sans source d’eau, et où poussent difficilement 3 oliviers et 4 pieds de vigne. Et pourtant, comme dans toutes les zones touristiques que l’on a traversées ces derniers mois, ça construit à donf. Où est la vision long-terme / la durabilité, on vous le demande.

Pour les fans d’archéologie, notons que le site d’Akrotiri est intéressant. On y voit les ruines, en mode Pompéi, d’une ancienne cité minoenne (2000 avant JC).


Certes, l’archipel de Santorin est (très) beau. C’est l’image que l’on voit sur beaucoup de cartes postales représentant la Grèce. Mais on ne recommande pas cette destination pour autant.

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