Le massif des Tatras 💡

Nous voilà en Pologne ! Le premier village a un joli nom, « Chocholow » (mais ça ne se prononce pas comme ça s’écrit), et plein de maisons en bois. Notre première soirée est le cadeau d’anniversaire de Julian à Tatiana : une session dans de supers thermes, avec moult piscines, jacuzzis et sauna. On en sort tout ramollis-contents à 23h et on va planter la tente près d’une rivière. Y trainent quelques déchets (voir plus bas).

Le lendemain, on rencontre un néerlandais de 75 ans qui pédale 100 km par jour.
Des conseils de gens croisés nous font changer nos plans : on se dirige vers Zakopane et le massif des Tatras. Et ça vaut le coup ! Sur une crête touristique avec une vue imprenable, on déguste le produit local typique : un fromage de brebis fumé dont la forme s’apparente à un pénis. Étonnant ^^
On s’offre une montée motorisée jusqu’au mont Wielki Giewont (quasi 2000m) et on admire la beauté des paysages de montagne. Des ours vivent par ici, mais on n’en a pas croisé 🙂

Un encart se cache après les photos

Déchets visibles et invisibles

Des déchets, quand on roule à petite vitesse sur les routes et qu’on plante la tente dans des endroits discrets, on en voit des paquets. Plus ou moins selon les pays ou les régions, mais c’est toujours trop. C’est moche, et ça désole : « ils sont vraiment bêtes ces gens qui polluent ainsi sans scrupule ! Nous on est des personnes honorables, on ne laisse jamais de déchets dehors. »

Et puis on réfléchit 2 minutes. Ces déchets-là sont visibles, c’est pour ça que c’est facile de râler dessus. Mais est-ce qu’on ne produit pas bien plus de déchets invisibles ? 

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En effet, la grande majorité des déchets ne se trouvent pas dans les poubelles ménagères (ou dans la rue/nature) : celles-ci représentent 10% des déchets produits en France. Pourtang elles pèsent déjà 525 kg / an / habitant en 2019 ! (source)
La majorité est invisible car elle découle de la fabrication des produits. Souvent loin des yeux. Et souvent ignorée. « Chaque étape de la vie d’un produit, de l’extraction des ressources à son utilisation, en passant par sa mise en forme, son transport et son stockage nécessite de l’énergie, des machines et crée des pertes et du gaspillage. » Sans oublier les conséquences en termes de droits humains. 
source : asso Zéro Waste (qui a des antennes un peu partout en France et ailleurs)

Mis bout à bout, ça fait une quantité astronomique de cochonneries, qui polluent chacune à leur manière l’eau, l’air et la terre – en bref le vivant. 

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💡Les solutions :

éviter le jetable. Ensuite : allonger la durée de vie, grâce à l’entretien et à la réparation. Pourquoi pas : la mutualisation, la location, l’achat d’occasion. Et avant tout, bien sûr : la sobriété !
Attention, le recyclage (quand il est possible et qu’il fonctionne) n’est pas la solution idéale, c’est plutôt un tour de passe-passe pour continuer à nous faire consommer 😉

NB : prendre conscience et agir à titre individuel, c’est important. Il s’agit aussi de comprendre que ces innombrables déchets nous sont offerts par le modèle sociétal capitaliste, portés par des lobbies et aidés par des choix politiques. On peut aussi lutter contre ça 🙂

Cet encart est bien court et imparfait au vu du sujet, large et passionnant. Pour le finir, Tatiana vous partage un de ses marronniers : une vidéo d’une minute qui parle… D’une cuillère.

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