Au réveil du premier matin, nous nous régalons avec la confiture de framboise de Monika, la mère de Julian. On avait réservé la première cuillerée pour notre voyage 🙂 On prend notre temps pour plier le campement et on enfourche nos vélos en fin de matinée.
On suit le parcours du canal du midi, et c’est une bonne idée pour commencer le voyage : c’est plat, réservé aux transports à mode doux (pas besoin de gérer les interactions avec les véhicules à moteur), l’itinéraire est clair (on se prend pas la tête avec la carte ou le gps).
Et puis c’est beau ! Ces grands platanes qui nous abritent, cette eau gris-verte et calme qui est notre fil rouge, les écluses, les bateaux, les gens qui circulent pour faire du sport ou se ressourcer… Sans oublier les animaux sauvages : en moins de 24h, on a déjà vu 5 ragondins, 3 biches, 1 lièvre, 5 sangliers, 2 hérons… On a d’ailleurs découvert en le voyant que les sangliers savent nager.
Pour couronner le tout, la météo est idéale. La Pacha Mama est avec nous pour ce début de voyage et on la remercie. Bref, on est contents et légers, tout ce qu’on voit ou fait a le goût des premières fois enthousiasmantes.
Pour notre premier arrêt épicerie, ce sera au tiers-lieu La minoterie, qui a ouvert il y a 4 jours. Alors qu’on allait déguster notre premier café/mocca en terrasse, arrive une connaissance de Julian ! Quel hasard. Plus tôt, on a fait un arrêt à Lîlégal, où avait eu lieu la fête de Trentemps, mais les habitants n’y étaient pas.
Le canal du midi longe l’autoroute (ou l’inverse). C’est marrant d’être proches de l’autoroute sur laquelle on a roulé tant de fois… Et d’être heureux d’être là, à côté sur un chemin pour vélos, bien moins rapides, bien plus libres.
Petit passage à Castelnaudary où un événement militaire a l’air de se préparer. Ça nous tente bof alors on pédale jusqu’à poser notre tente en bord de canal, près d’un bateau de location comme on en a vus beaucoup aujourd’hui, et d’où on entend les rires de retraités anglais qui jouent aux dés.
Ca me rappelle la fête des Trentemps, j’avais fait ce parcours à vélo moi aussi avec Ariane et Paul ! Idéal en effet pour démarrer ! Mais je n’aurais pas imaginé à ce moment que le mème parcours pourrait vous amener en sicile… Bravo pour votre courage, en espérant qu’il fait moins froid là bas !
PS : j’avais un viel ami sicilien nommé Salvator Chiarenza, il sonorisait des festivals, sait-on jamais…
Merci pour ton joli mot ! Héhé Lîlégal mène jusqu’en Sicile, il faudra le dire à Lilian 😉
Ah oui ? Si tas son contact et/ou des bons plans entre Syracuse et Taormina (la zone où on est en ce moment), hésite pas à faire passer.
Jes que ça roule pour toi ! Bises
Tatiana
Les sangliers savent nager ?!
C’est doux de vous lire même avec tant de retard 🙂
Oui ! Ça nous a surpris ! On en a vu 2 qui traversaient la rivière.