Élections et flammes magiques

Avant de nous quitter, Jean-Pol nous facilite une grosse montée en prenant nos sacoches dans la voiture. Qu’est-ce qu’on se sent léger et légère avec nos vélos « tout nus » ! À la station service, on mange des bons « pide » avant de s’embrasser. Les batteries d’affection sont rechargées, on se dit à cet été !

Nous reprenons la route sur nos fidèles montures. Comme dans tout le pays, nous observons des grandes (parfois immenses) banderoles pour les élections municipales qui auront lieu à la fin du mois. Il y a même des camions et bus floqués à l’effigie des candidats (ici on ne féminise pas le mot, vu l’infime pourcentage de femmes que l’on voit) qui diffusent de la musique. Sacré budget de campagne (mais c’est pas l’ancien président français qui va leur donner de leçon). L’enjeu est l’élection ou non des candidats du parti d’Erdogan, après sa réélection serrée l’année dernière. Le parti démocrate parait peu présent comparé aux divers partis conservateurs, nationalistes, kémalistes et d’extrême droite…

Le lendemain, lever très tôt pour grimper (à pieds) voir les flammes magiques de Chimaera, qui ne s’éteignent jamais. Un dragon serait enfermé sous la roche… Ou bien du souffre s’en échappe, à vous se choisir la version que vous préférez.

PS : le cap des 4000km pédalés est passé !

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