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Après Bologne, nous visons Pise. Ce qui signifie que nous devons passer par les Apennins, le long massif qui traverse le pays, aussi appelé « la dorsale italienne ». Nos jambes ont désormais l’habitude de pédaler des dizaines de kilomètres, mais plutôt sur du plat. Là ça change, avec une centaine de km pour 1500m de dénivelé […]

De Mantova à Bologne, on roule sur une partie de l’Eurovélo 7, aussi appelée la Véloroute du Soleil. Dans son entièreté, elle fait plus de 7000 km et relie le Cap nord en Norvège à Malte ! L’itinéraire nous fait rouler sur des voies facilement praticables et est très bien indiquée : quel repos. Il

Nous faisons maintenant un petit détour pour que Julian puisse revoir un vieil ami. Nous prenons trois trains entre Imperia et le lac de Garde, où nous arrivons dans l’obscurité. Pas un super timing pour trouver un lieu de bivouac entre toutes les villas et les rues, parcs et places surveillés par des caméras. Le

Au coucher du soleil à Vintimille, nous croisons Rito, un suisse activiste pour le climat qui voyage à vélo « pour éviter la crise de la quarantaine ». Nous cherchons un lieu de bivouac ensemble, et son italien courant sera bien utile pour négocier avec les gardiens du parc d’un hôpital où nous avions planté la tente.

Bien reposés, nous roulons avec un vent arrière (enfin) vers Nice. Nous avons envie d’être utiles et quittons ainsi la Côte d’Azur en train pour monter dans les Alpes méditerranéennes, à la recherche du  contraste. Le trajet du « Train de Merveilles » est superbe. En 2 heures, le train parcourt 100 km, traverse 66 ponts, longe

La côte d’Azur ne nous fait pas rêver : c’est très urbanisé et touristique, il y a très peu d’espaces sauvages, beaucoup de villas, les retraités comme les jeunes sont chics, avec une richesse presque ostentatoire… Il y a qq exceptions avec des communes qui semblent être des stations balnéaires grand public.  Dans le Var,

Nous quittons Marseille et nous attaquons à nos premiers dénivelés. Tatiana pousse le vélo une partie de la montée, et Julian atteint le col de la Gineste (330m) en pédalant ! Première longue descente, on apprend à manier le frein. Nous enchaînons avec la route des crêtes, qu’on nous a recommandée pour ses vues imprenables.

Nous traversons un bout de la Camargue, que nous reconnaissons entre autres grâce à ses flamands roses 😉 À Aigues-Mortes, nous tombons par hasard sur un jour d’ « abrivados » : les taureaux sont amenés des pâturages aux arènes par des gardiens à cheval qui traversent la ville à grande vitesse.  La pluie semble s’approcher, ce

À Sète, nous sommes accueillis par Andreas, un ancien collègue de Julian, Mireille et Laureline. Nous nous lançons dans de passionnantes discussions sur l’interculturel, que ces gens connaissent bien puisque c’est leur secteur professionnel. Ou combien il est intéressant et nécessaire que des gens de cultures différentes se rencontrent. Cela participe de la lutte contre

Nous nous rendons à Maureillhan, au nord-ouest de Béziers, pour 2-3 jours chez Thomas et Chloé, des amis de Julian. Ils sont maraîcher et maraîchère depuis 2 ans, une reconversion bien réfléchie et qui implique une forte charge de travail. Ils ont aussi des poules pondeuses, des vignes (tout est en bio), et sont les