Pinara merveilleuse et autostop

Sur les conseils de la famille sud-ardéchoise, nous roulons jusqu’à Pinara. Il s’agit d’un site antique de Lycie. La civilisation lycienne était très présente dans la région dès le VIème siècle avant notre ère. Elle était organisée en confédération, et on peut encore aujourd’hui voir nombre de cités antiques, agoras, amphithéâtres, tombeaux…

Perdu-es en pleine nature, nous remarquons déjà la falaise qui s’élève devant nous, dans laquelle se trouvent des milliers de cavités : des tombes ! Au pied de la montagne, les restes d’une ancienne cité, avec d’autres bâtiments creusés dans la roche, ornés de décorations sculptées encore en bon état. Ça construisait du solide à l’époque. Le site, bien que magnifique, est peu exploité, et nous devons enjamber les pierres et les arbres, nous donnant l’impression d’être de vrais explorateur et exploratrice. Plus loin, un ancien amphithéâtre embellit encore plus la vue sur la vallée. Un groupe de voyageurs anticonformistes y joue de la musique.

Bref, un lieu magique.

Nous avons un peu d’avance avant de retrouver le père de Tatiana. 2 options s’offrent à nous : la route le long de la côte, probablement à fort trafic mais plate, ou la route de montagne, plus tranquille mais avec un fort dénivelé. On vous laisse deviner qui est favorable à quelle option 😉 Nous trouvons un compromis : on prend la route de montagne, et on teste l’autostop.

Après avoir pédalé (un peu) et poussé (beaucoup) une partie de la montée, nous nous postons avec nos vélos bien en vue. Pas trop de succès. 1 heure plus tard, alors qu’on s’apprête à remonter sur nos destriers, un monsieur dans sa camionnette s’arrête, youhou ! Receipt, contrairement à son célèbre et sombre homologue, rit en continu. Il nous offre la montée, ainsi qu’un thé dans le café qu’il tient avec sa femme.

Déposés au col, on profite d’un autre paysage. On pose la tente sur un petit espace avec vue splendide sur la mer et les îles. On discute avec une famille irano-étatsunienne venue admirer le coucher de soleil. On est proche de la route, et on entendra une bonne partie de la nuit le ballet des camions de ciment : on est en zone touristique, ça construit. 

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