Après une nuit chez une personne qui accueille tous les voyageurs et dont l’adresse se transmet par le bouche à oreille (merci Julia et Léonard), nous renouons avec le camping sauvage.
Ça faisait longtemps, et c’est un plaisir avec ces températures dans ces si beaux lieux : un ancien camping en bord de mer ; près d’une superbe baie (entre un camping-car allemand et un camion breton) ; un bar de plage fermé en hiver. On découvre le chant des chacals, ça ressemble à celui du loup. Première baignade de l’année dans la baie de Vodoloika, avant de pédaler dans la péninsule ouest du Péloponnèse.
Margherita, 67 ans, nous accueille ensuite dans la maison de la coopérative agricole bio qu’elle a créée. Cette italienne vit depuis des décennies en Grèce, et vend sa production (huile, olives, amandes, figues séchées, confitures…) en vente directe dans son pays natal*. D’une vivacité remarquable, elle nous parle d’agriculture, d’économie, du système scolaire local (la majorité des élèves suivent une scolarité privée en plus de la publique jugée médiocre)… On apprend aussi que Margherita est consule honoraire.
Elle nous conduira même jusqu’au site antique de Messini, avec son immense stade et installé dans un bel écrin naturel. Habitués aux audioguides un peu nazes ces derniers mois, cette visite guidée par une passionnée nous enchante. Merci Margherita pour l’accueil et le partage.
*Margherita cherche de nouveaux clients en vente directe : si ces produits vous intéressent, faites signe afin qu’on transmette le contact !
déjà une baignade !
et bravo pour ces chemins de traverse, qui permettent des rencontres imprévues et tant chaleureuses.
nous sommes tous des citoyens du monde, n’est ce pas ?