Nécessaire repos à Giarre 💡

Alors qu’une grosse pluie est annoncée, nous trouvons refuge chez Carlo, un agriculteur d’une 60aine d’années membre du réseau des Galline Felice. Il nous accueille dans son « agriturismo » (logement de vacances à la ferme) gracieusement, contre à peine quelques coups de main.

Nous y restons plusieurs jours, car la forme et le moral le nécessitent, surtout pour Tatiana qui a des montées d’anxiété. La fatigue de l’itinérance, les rendez-vous ratés avec le copain Djé et le Padre à cause du refus en Tunisie, le manque des proches, l’hiver… Le soutien à distance de proches, d’un thérapeute, et celui sans faille de Julian sont d’une grande aide.

En plus des clémentines, on (re)découvre dans les champs de Carlo des fruits comme les fejoas, les kumquats, les cédrats, le murier. Une nuit de tempête fait tomber les avocats au sol trop tôt, on aide à les ramasser (400kg). Nous partageons un restaurant avec Carlo et sa compagne, qui est responsable d’une exploitation agricole et prof d’aviation (#original). Ils découvrent le métier de Julian, à savoir l’organisation d’échanges interculturels pour des jeunes issus de milieux « défavorisés » et sont épatés.

Quand on leur demande pourquoi ils sont si généreux, ils répondent : « parce qu’on espère que des gens seront aussi généreux avec nous quand nous en aurons besoin ». Le message est passé.

Anecdote : à la télé, on a regardé un film de Jean Claude Vandamme en italien. C’est doublement drôle.

Régalons-nous !
grace à des modes de production et de consommation vertueux

Les membres du réseau des Galline Felici (“poules heureuses“) proposent un modèle de production et de consommation alimentaire vertueux, sur les plans environnementaux, sociaux et économiques. En effet, les producteurs et productrices cultivent des produits selon des méthodes respectant la nature et la biodiversité, et en en respectant la dignité du travail. Celles et ceux qui consomment les produits les achètent en direct, via des groupements d´achat, à un prix juste pour les deux parties. Et tout le monde se régale !

Cela permet de contourner la grande distribution et tout ce que cela implique : une production intensive nocive pour l´environnement, et de nombreux intermédiaires qui induisent une pression sur les prix et des conditions de travail difficiles voire inacceptables. Sur ce dernier sujet, nous recommandons l´écoute de ce podcast sur les travailleurs détachés, réalisé par une connaissance de Julian : vous ne regarderez plus les salades et melons de Provence de la meme manière. Un article récent -et moins clair et précis- est sorti à ce sujet.

De nombreuses alternatives existent pour consommer de bons produits locaux (ou pas, quand ce n´est pas possible) à prix accessible : les AMAP (“paniers“), épiceries paysannes, marchés de producteurs, ventes directes, groupements d´achats, les supermarchés coopératifs… Choisissez selon la possilité près de chez vous et vos préférences !


PS : voici les sites de l´agricultrice et l´agriculteur chez qui nous avons été, vous pouvez commander leurs produits si intéressé-es (dites que vous venez de notre part) :
– Le vin, l´huile de Netum, chez Valeria
– Les confitures de San Mateo, chez Carlo

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